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Mon accouchement – Partie 1

par La Petite Frenchie
Mon accouchement : Partie 1 - La Petite Frenchie

Hello les Frenchies ! Aujourd’hui, on se retrouve pour l’article tant attendu : mon récit d’accouchement, de mon hospitalisation enceinte de 35SA jusqu’à notre retour à la maison avec bébé. En effet, cette fin de grossesse ne s’est pas passée comme prévu… ou finalement peut-être que si. C’était ainsi que cela devait se passer. En tout cas, dans cette première partie, je vais vous raconter comment tout a commencé : pour quelle raison suis-je aller consulter à la maternité ? Pourquoi ai-je été hospitalisée à 8 mois et demi de grossesse ? Comment ai-je vécu mon long séjour à la maternité ? Comment s’est déroulé la prise en charge sur place ? Combien cela m’a coûté ? Bonne lecture !

Récit de mon accouchement – Partie 1

Je fissure la poche des eaux

Mardi 17 décembre, une journée classique… du moins en apparence. Le matin, je travaille un peu sur l’ordinateur. Je ne peux pas faire grand chose d’autre car ma rétention d’eau est insupportable. Malgré le port de bas de contention et toutes autres astuces testées, rien n’y fait. Bref, je fais ma petite vie. Je force un peu, j’avoue. Mon regain d’énergie du deuxième trimestre m’a tellement reboostée que j’ai du mal à ralentir à nouveau malgré la fatigue bien présente.

Comme tous les midis, je vais déjeuner chez mes parents. À la fin du repas, je me lève et là… je remarque une tâche sur ma chaise. Rappelez-vous au début de ma grossesse, j’ai eu de nombreux saignements inexpliqués. Par conséquent, petite montée de stress avant de constater que cela n’était pas du sang. Je pense donc à une fuite urinaire, mais j’ai un doute. La quantité était quand même importante.

Je rentre chez moi et commence à repenser à ce qui s’était passé une semaine plus tôt… En effet, mardi 10 décembre, il m’a semblé perdre le bouchon muqueux. Toutefois, je n’en étais pas sûre à 100%. La raison ? Tout simplement parce que la veille, lors d’un cours de préparation à l’accouchement avec ma sage-femme, nous avons justement parlé de ce fameux bouchon. Je n’en avais jamais entendu parler avant. Entre autre, elle m’explique que la perte du bouchon muqueux peut passer inaperçue. À ce moment là, je me dis qu’effectivement, je ne suis pas sûre de m’en rendre compte, notamment en raison des pertes vaginales plus importantes au dernier trimestre.

C’est pourquoi, sur le moment, je me suis dit que je dois inconsciemment focaliser sur ça. La coïncidence pour le perdre le lendemain de ce rendez-vous me paraissait trop « grosse ». Pourtant, au fond de moi, j’étais persuadée d’avoir perdu ce bouchon muqueux mais je ne dis rien à personne, enfin si à Jordan. Finalement, il s’est donc avéré que c’était donc bien ça. Comme quoi, on connaît et comprend son corps bien plus qu’on ne le croit.

Revenons à ce fameux 17 décembre, à peine rentrée, j’ai l’impression de me faire littéralement pipi dessus mais pas de manière conséquente non plus. Là, plus de doute pour moi, je suis en train de fissurer la poche des eaux. Comme quoi, les cours de préparation à l’accouchement ne sont pas inutiles. Car même si c’est fort probable que j’aurais compris la situation sans ça. Au moins, toutes les explications étaient fraîches dans ma tête !

Me voilà donc à faire la valise de maternité en urgence, « au cas où ». Il était prévu que je la fasse dans les jours qui arrivaient. En effet, je voulais tout finaliser – y compris de ralentir le rythme de travail – pour le 24 décembre afin de passer des fêtes de fin d’année l’esprit tranquille. Fort heureusement, en bonne Vierge (= pro de l’organisation), j’avais déjà fait la liste de tout ce que je devais emporter. Cela m’a facilité les choses, car avec une fissure, tout mouvement devient compliqué. Je perds du liquide en permanence. Entre temps, j’appelle Jordan qui est au travail afin qu’il m’emmène à la maternité. On prend la route direction la clinique Croix du Sud à Quint-Fonsegrives. C’est là où j’ai décidé d’accoucher puisque c’est également là-bas que nous avons réalisé notre parcours PMA. C’était la suite logique pour Jordan et moi.

Hospitalisée à 35SA

Arrivée sur place, on m’ausculte. Le verdict est sans appel : j’ai fissuré la poche des eaux. On m’explique que je vais être hospitalisée jusqu’à mon accouchement. Là, c’est un coup de massue ! Même si, je m’y attendais. On m’indique également que je vais être installée dans l’espace néonat puisqu’actuellement, je suis à 35SA. Et le pompon sur la Garonne comme on dit chez nous, bébé est en transverse. Il m’a littéralement pris pour un hamac ahah. Ayant fissuré la poche, une version n’est pas envisageable. Ce qui signifie qu’il y a de fortes chances pour que j’accouche par césarienne.

18h00, me voilà installée dans ma petite chambre. Chambre dans laquelle – je ne le sais pas encore – mais je resterais 18 jours. D’ailleurs, pour celles qui se posent la question, mon séjour m’a coûté 2 200€ (prise en charge mutuelle déduite, 50€ par jour). Alors, cela représente un vrai coût mais j’avais tout le confort nécessaire. Bien évidemment, initialement, je n’avais pas prévu d’y rester 18 jours. Mais tant pis, c’est mon unique grossesse alors je veux en profiter au maximum.

Là-bas, les jours se suivent et se ressemblent. Elles sont ponctuées par des monitos (pour vérifier le coeur du bébé et si il y a des contractions), contrôle de la tension et de la température et ce, 3 fois par jour. Toute l’équipe est vraiment géniale. Je suis très bien prise en charge, ce qui me fait vivre ce séjour très sereinement. J’adore être seule. Je m’occupe très facilement. Je travaille un peu (depuis mon ordinateur), crée des bijoux pour le personnel, saigne littéralement toutes les nouveautés sur Netflix, Prime Video et les films de Noël sur TF1 ! Bien qu’assez routinières, les journées passent assez vite.

De plus dès le départ, je fais en sorte de me sentir comme à la maison. Étant hospitalisée en pleine période de fêtes de fin d’année, je sais que je vais passer Noël et Nouvel An entre ces 4 murs. Alors, autant rendre cela le plus doux possible. J’ai alors installé une petite décoration de Noël avec un mini sapin, mes calendriers de l’Avent que j’ouvre tous les matins à mon réveil. Cela peut sembler futile. Toutefois, je trouve que ça a joué positivement sur mon moral. Puis, ce que j’apprécie surtout, c’est être en tête-à-tête avec mon bébé pour cette toute fin de grossesse. À ce moment là, j’ai l’impression de profiter encore plus des derniers instants, des derniers coups de pieds. Et enfin, je me sens en sécurité à la maternité puisqu’au moindre souci, la prise en charge est immédiate.

En réalité, ce qui est le plus pénible dans cette hospitalisation, ce sont les pertes de liquide amniotique en permanence. C’est pourquoi je dois rester allongée le plus possible. Le but à ce moment là est de me faire tenir encore 2 semaines, jusqu’à 37SA.

Pour l’anecdote, 2 semaines auparavant sur Instagram, on m’avait demandé si je comptais prendre un congé maternité. Ce à quoi, j’ai répondu en story que bien évidemment que … NON ! Vous voulez savoir quand tombait officiellement mon congé maternité ? Le mardi 17 décembre, jour donc de mon hospitalisation. Sacré ironie ahah. Bon, je n’ai quand même pas pris de congé maternité mais j’ai par la force des choses dû mettre à l’arrêt mes 2 activités.

Césarienne programmée

Le mardi 24 décembre, je me rends dans le bâtiment à côté pour ma consultation avec la gynécologue qui doit s’occuper de mon accouchement. Verdict ? Bébé est toujours en transverse. Par conséquent, la césarienne est officiellement programmée. La date ? Vendredi 3 janvier. Je réalise donc que bébé sera bel et bien un bébé 2025.

Car oui, j’aurais aimé que bébé naisse en 2024, pour nos 10 ans avec Jordan. Symboliquement, cela aurait été beau. Sauf qu’avec un terme au 28 Janvier, la sortie de la prématurité tombait le 31 décembre. Et puis, au fond, ce n’était qu’un détail. Bien évidemment, que l’essentiel était que bébé naisse dans les meilleures conditions, peu importe la date ! Pourtant, durant la grossesse, je me rappelle avoir dit à Jordan que j’étais persuadée que ce serait un bébé 2024. En tout cas, une chose est sûre, j’étais intiment convaincue que je n’irais pas à terme. Pourquoi ? Aucune idée !

Bref ! Le rendez-vous se termine avec une bonne nouvelle. J’obtiens une permission de sortie pour le lendemain, mercredi 25 décembre, jour de Noël afin de pouvoir profiter quelques heures chez moi, en famille. Bien évidemment, le jour-j, nous restons très prudents. Une fois à la maison, je reste principalement allongée sur le canapé. Mes parents passent me faire un petit coucou et je câline mes 2 chats d’amour que je n’ai pas vu depuis une semaine.

De retour à la clinique, je reprend mon petit train-train habituel en attendant mon accouchement prévu donc pour le 3 Janvier. Et puis, arrive le vendredi 27 décembre… Partie 2, prochainement (promis, ce n’est pas comme avec Netflix, cela ne veut pas dire dans 2 ans ahah).

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Et toi, tu as eu un accouchement par voie basse ou une césarienne ?

Temps de rédaction de l’article : 2 heures

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